Marathon de Nice

SPORT :

Embarqué initialement sur le marathon d’Amsterdam, j’ai dû à mon plus grand regret annuler pour raison professionnelle. L’envie de me lancer sur mon marathon annuel en famille et entre amis était présente en moi. Nous hésitons pour mon 5ème marathon entre Porto et Nice. Le choix se fait assez rapidement pour accompagner mes amis dans leur première expérience de marathon (Maxime, Renald) et marathon en relai (Noemie, Samuel, Gaetan) sans oublier mon ami et binôme de raid multisports Yohan.

Le retour d’expérience, élément incontournable pour progresser et continuer à prendre du plaisir.

Après le semi-marathon de Berlin, et un modeste record personnel d’1h35 (3 minutes de mieux), quelques certitudes sur l’optimisation de mon programme d’entraînement complémentaire à mon nouveau programme d’équilibre alimentaire Beautysané et mon programme d’optimisation et récupération Compex.

Un programme complet basé sur la qualité et non la quantité pour tenter d’améliorer le temps de 4h01 réalisé à Copenhague le 18 mai 2014.

Samedi matin, au départ de Paris Orly direction Nice après quelques péripéties car une panne informatique de la tour de contrôle empêche tous les avions de décoller. Au final, nous sommes les seuls à décoller parmi tous les autres vols. Simple coïncidence ou signe du destin ?

Vue de l'avion Air France Paris - Nice

Arrivée à l’heure du midi à l’aéroport de Nice, direction notre QG pour quelques jours situé au camping des Maurettes à Villeneuve Loubet (point kilométrique 15-17 pour nos supporters). Là aussi chance ou coïncidence car le camping est l’un des seuls à avoir résisté aux intempéries du mois d’octobre. D’ailleurs pour venir en aide aux personnes sinistrés, A.S.O à mis en place dans le village marathon un espace dédié à la #Solidarité06.

Dimanche 5h30, le réveil sonne, petit déjeuner Energy Diet avec une crème sport préparée pour l’occasion.

6h25 direction vers la gare de Villeneuve Loubet pour prendre le TER vers Nice-ville. La température est assez fraîche avant les premiers rayons du soleil sur la mer Méditerranée vers 7h15.

Lever de soleil à Nice avant le marathon

7h30 après un échauffement le long de la
Promenade des anglais, nous voilà placés dans les sas prêt à se lancer après plus de 650 kilomètres d’entraînements en 9 semaines entre course à pieds, vélo de route en compagnie de Victorien, trail en compagnie de mon club de cœur Oxygène Belbeuf et Vtt avec Franky Batelier.

Près de 15000 coureurs sont présents sur la promenade des anglais.

8h : le coup de feu retenti, le sas élite vient de partir et dans quelques instants ça sera notre tour avec Maxime, Yohan, Renald, Samuel et Gaetan. Mon cardio monte l’espace d’un instant… une grande respiration, un regard complice et déterminé, une accolade tous ensemble avant de partir à notre tour quelques petites minutes plus tard. Nous voilà partit pour ces 42,195 km pour rallier Cannes sous un soleil magnifique. Et oui fallait bien choisir année Delphine, Isa et Marie-Claude :-))) même si la chaleur a été très handicapante sur la fin avec près de 27C.

Sas de départ 3h30 marathon de Nice

De leur côté nos 9 fidèles supporters sont au points kilométriques 15 et 17 grâce à la boucle dans la Marina, nous les croisons 2 fois et profitons pour faire le plein de motivation, et faire le ravitaillement de boissons et gels fabrication maison.

Virginie, Lucca, Maud, Louise, Charles, Jean-fernand, Doris, Alain et Geneviève crient et nous encouragent telle une vague je suis regonflés à bloc pour entamer ma deuxième ballade de 14km.

Au final, sous les conseils de Victorien je découpe le marathon en 3 ballades de 14km, laissant l’esprit libre se nourrissant de positif à l’inverse de décompter les kilomètres restants qui génère du négatif pouvant amener de la lassitude. La première ballade est rapide entre Nice et la Marina baie des anges de Villeneuve Loubet, avec un parcours relativement plat. La meneur d’allure du sas de 3h30 est même au dessus de la vitesse (12,4km/h).

Concernant la deuxième du 14 et 28e kilomètres, elle démarre juste avant le ravitaillement récupéré auprès de Virginie en direction d’Antibes, je passe au semi en 1h43, j’arrive à garder l’allure en prévision du temps que je vais perdre dans les 2 difficultés de la journée à savoir dans un premier temps la montée du cap d’Antibes au 27ème kilomètres. Le soleil est pesant et très lumineux, beaucoup de personnes s’effacent ou lâche prise en marchant dans la montée, c’est à ce moment là que je décide de continuer à me nourrir de positif en faisant un selfie envoyé à notre groupe WhatsApp Oxygène Belbeuf. Mon frère est également présent connecté depuis Lille je sais qu’il me suit et m’envoie des messages via Runstastic. Les retours sont nombreux et m’aident à m’accrocher tout en continuant à prendre plaisir malgré les 2h de courses déjà effectuées.

La dernière ballade est celle toujours tant redoutés par les marathoniens du 28e au 42e kilomètres. Je continue à bien m’alimenter avec les gels faits maison et surtout bien m’hydrater malgré les gobelets en carton très peu pratiques mis à disposition sur les ravitaillements. Des éponges sont également disponible pour me mouiller régulièrement la tête et la nuque pour éviter l’insolation et la surchauffe contrairement à d’autres coureurs qui tombent au fil des pas comme des mouches.

J’essaie de tenir la cadence avec la nouvelle difficulté au abords de Juan les pins vers les 34-35e kilomètres qui avec le dénivelé ne me permet pas de tenir la cadence car les quadriceps commencent à être très contractés et je ne veux pas aller jusqu’à la crampe. Je continue tout de même à essayer de maintenir l’allure sur la base des 3h30 mais au 37e la meneur d’allure précédent dépassée me rattrape à l’image du peloton du tour de France qui revient sur les échappées, je me fait littéralement déposé en prenant forcément un coup au moral pour terminer ces 5 petits kilomètres qui paraissent toujours une éternité.

Je finis en rentrant dans Cannes à une cadence de 5’30/km où mon esprit veut essayer d’aller chercher les 3h30 mais mes jambes ne veulent plus forcément. Je décide de ne pas forcer et de prendre plaisir avec la foule en me dirigeant vers les enfants qui tendent leurs mains pour obtenir une petite tape amical leur communiquant mon plaisir de pouvoir courir le marathon et d’échanger avec eux un grand sourire du simple coureur que je suis.

Je passe la ligne d’arrivée après 3h32´44 de course pour accomplir les 42,195 km entre Nice et Cannes avec ce sentiment de plaisir car j’améliore mon temps de 29 minutes sur un parcours plus difficiles que l’année précédente et en ne mettant à aucun moment dans le rouge. Je savoure en attendant quelques minutes mes amis pour les féliciter car ils sont tous finishers.

Médaille du marathon de Nice 2015

Ma nouvelle façon de m’entraîner et essentielle nourrit par cette phrase qui résume mon plaisir de faire du sport en espérant qu’elle puisse vous servir :

C’est le bonheur qui fait la performance, ce n’est pas la performance qui fait le bonheur.

Retrouvez toute ma préparation marathon :

1ère phase : la mise en jambe

2ème phase : la montée en puissance 

3ème phase : l’affûtage

Vue de la Marina Baie des anges à Nice Vue du palais princier de Monaco